Les vibrations
produites par l’usage d’explosifs lors de la
construction d’un tunnel sont susceptibles d’endommager
celui-ci ou, plus souvent, la structure rocheuse dans le voisinage
de celui-ci. En effet, une partie de l’énergie explosive
utilisée pour fragmenter et abattre la matrice rocheuse se
propage et se dissipe dans l’environnement du tunnel sous
forme d’ondes vibratoires qui s’amortissent avec la
distance.
C’est pourquoi, afin d’évaluer ce
phénomène et son incidence sur la réalisation des
travaux, il est procédé à une étude
préalable des vibrations et, si besoin est, des
procédures de contrôles sont préconisées.
Les risques étant directement liés à la
proximité, l'expérience montre qu'il convient de faire un
inventaire dans une bande minimale de 200 mètres autour de
l'axe du projet. Au-delà de cette distance, les amplitudes des
vibrations sont généralement très faibles mais dans
un contexte géologique particulier (horizon de marnes faisant
office de réflecteur par exemple) des oscillations peuvent
être ressenties beaucoup plus loin (1 à 2
kilomètres).
Solution
:
-
Faire l'inventaire des structures
sensibles aux vibrations situées au voisinage de l'ouvrage
à réaliser,
-
Définir pour chacune des
structures des seuils admissibles qui feront l'objet de clauses
contractuelles,
-
Etablir pour le site des travaux une
loi d'amortissement des vibrations engendrées par
l'explosif,
-
Estimer les charges maximales
d'explosif à mettre en oeuvre de manière à
préconiser les méthodes de terrassement adaptées et
à appréhender leur incidence sur les coûts et les
délais,
-
Estimer les charges maximales
d'explosif à mettre en oeuvre de manière à
préconiser les méthodes de terrassement adaptées et
à appréhender leur incidence sur les coûts et les
délais.